- contre-appel
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• 1690; « protestation » v. 1180; de contre- et appel♦ Milit. Second appel pour vérifier le premier. Des contre-appels.⇒CONTRE-APPEL, subst. masc.A.— Vieilli. [Dans un scrutin] Appel nominal fait pour vérifier un appel précédent :• Pressés d'en finir, inquiets pour un dîner qui devenait problématique, les congressistes expédiaient bon train ce troisième tour. Après le dernier contre-appel, les huissiers emportèrent processionnellement les corbeilles où l'on avait reversé de l'urne les suffrages exprimés; ...DE VOGÜÉ, Les Morts qui parlent, 1899, p. 356.B.— Usuel. Appel fait dans une caserne d'une manière inopinée après l'appel régulier pour vérifier la présence des soldats. Être porté absent au contre-appel.Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1932. Cf. contre-. Étymol. et Hist. 1. 1690 escrime (FUR.); 2. 1825 lang. milit. (LE COUTURIER, Dict. portatif et raisonné des connaissances militaires, s.v. appel). Composé de contre- et de appel; une 1re fois ca 1180 au sens de « plainte, protestation contre quelque chose » (A. DE PARIS, Alexandre, branche III, 2001, éd. Elliott Monographs, t. 2, p. 188). Fréq. abs. littér. :12.
contre-appel [kɔ̃tʀapɛl] n. m.ÉTYM. 1690; « protestation », v. 1180; de contre-, et appel.❖♦ Milit. Second appel pour vérifier le premier. || Des contre-appels.
Encyclopédie Universelle. 2012.